L’Univers n’est pas à l’échelle humaine ! Il est extrêmement difficile pour nous de se représenter les notions de taille, de distance ou encore de durées, qui sont très éloignées de ce que nous rencontrons habituellement. Néanmoins, il existe plusieurs méthodes pour mesurer les distances (parallaxe, utilisation de « chandelles cosmiques »…) avec une précision liée à la distance des objets mesurés. Celles-ci permettent de connaître dans les grandes lignes la structure de notre Univers observable.

Notre vision de l’Univers a profondément évolué en moins d’un siècle. Un scénario se dessine, quelques observations primordiales permettent de corroborer ce scénario, même si de nombreuses questions restent en suspens. Une nouvelle vision se met en place : faut-il faire la distinction entre l’Univers et notre Univers ? Et de nombreuses questions restent sans réponse : Y a-t-il eu un début ? Pourquoi 95 % de notre Univers semblent nous échapper ? Quel sera son destin ?...

Les étoiles ne sont plus que des simples points lumineux brillants au-dessus de nos têtes. Elles livrent peu à peu leurs secrets aux astrophysiciens. Et ce qu’on entrevoit de ces secrets reste fascinant et permet d’entretenir la magie ! Sans elles nous ne serions pas là aujourd'hui et sans elles, tout ce qui existe autour de nous n’existerait pas. Car ce sont les étoiles qui fabriquent les éléments que nous connaissons, qui ensemencent l’Univers et qui permettent l’apparition de la vie.

En dehors des astres de notre système solaire, la plupart des objets que les astronomes étudient sont totalement inaccessibles. On ne reçoit que leur lumière, de manière plus ou moins atténuée, en fonction de leur distance. Au milieu du XIXème siècle, les astronomes ont compris que cette lumière transportait de l’information et que la décrypter permettait de connaître les caractéristiques physiques de ces astres. Plus tard, les scientifiques ont découvert que la lumière visible n’était qu’une infime portion de ce qui constitue la lumière. Il existe d’autres « types de lumière », comme l’infra-rouge, le rayonnement X ou le domaine radio. Et pour avoir une vision globale de notre Univers, les astrophysiciens doivent observer dans tous les domaines de la lumière.

Pendant de très nombreux siècles l’astronomie se résumait à l’étude de la lumière, visible ou invisible. Mais au XXème siècle, on a découvert qu’il existait aussi une astronomie de la « non-lumière », qui se base sur l’étude des particules ou des vibrations de l’espace-temps, comme les fameuses ondes gravitationnelles.

Les rayons cosmiques, les neutrinos ou encore le vent solaire, font partie de ce domaine passionnant de l’astronomie, qu’il est vital de comprendre pour mieux appréhender notre Univers.

Aujourd'hui, 27 ans après la découverte de la première exoplanète, nous pouvons affirmer aujourd'hui que notre galaxie et probablement l’ensemble des galaxies, compte un nombre inimaginable de planètes. Mais dans leur immense majorité, ces exoplanètes sont inaccessibles à l’observation directe. Pourtant les différentes techniques de détection utilisées permettent de connaître leur masse, la distance à leur étoile, leur période de révolution et pourquoi pas imaginer si elles seraient propice à la vie. Car derrière cette recherche, il y a aussi celle de nos origines : comment la vie est apparue sur Terre et a-t-elle pu se développer ailleurs ?